Et, comme Stebbins, elle accorde une place centrale à la respiration. Elle évoque la dimension subtile de la respiration, sa valeur de principe vital, en faisant référence au prana hindouiste.
L’aspect thérapeutique du travail s’affirme avec elle. Les médecins lui envoient des patients qu’elle reçoit en séances individuelles, notamment des enfants présentant des troubles posturaux et des femmes souffrant de problèmes gynécologiques.Elle forme plusieurs professeures particulièrement créatives qui, portées par l’effervescence culturelle de ce début de 20ème siècle allemand, vont marquer de leur empreinte la « culture du corps » alors émergente. Parmi elles, la berlinoise Elsa Gindler, qui est considérée aujourd’hui comme l’une des fondatrices de l’éducation somatique…
“Le mouvement naît de la respiration. La respiration doit accompagner le mouvement, l’animer et l’irriguer”.